Les outsiders de l'euro 2020

Si la dernière édition de la Gold Cup de la CONCACAF s’est principalement déroulée aux États-Unis, la prochaine, attendue très prochainement, se tiendra à travers l’Amérique du Nord, avec des rencontres suivies de près par les partisans canadiens. En attendant le début de cette grande messe du soccer nord-américain, faisons le point des potentiels poils à gratter du tournoi.
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La Jamaïque
Absente à la dernière Coupe du Monde en Russie, la Jamaïque a, depuis un certain temps, retrouvé des couleurs. Les Reggae Boyz ont particulièrement séduit le public de la région lors de la première édition de la Ligue des Nations de la CONCACAF et lors des récentes Gold Cup, atteignant régulièrement le dernier carré.
Il faut également souligner que la sélection s’appuie désormais sur une solide ossature, composée de joueurs confirmés comme Andre Blake, Leon Bailey, Michail Antonio et Damion Lowe. Si la participation de certains cadres offensifs reste incertaine en raison de pépins physiques, la génération montante ne manque pas d’insouciance et pourrait bien récidiver dans quelques mois.
Le Costa Rica
Voir le Costa Rica être cité dans la liste des outsiders d’un tournoi nord-américain montre à quel point le soccer costaricain traverse une période plus délicate. Les Ticos ont connu des contre-performances récentes, notamment en Ligue des Nations, et ont parfois peiné à imposer leur rythme face aux grandes nations régionales.
Ajoutez à cela un renouvellement de l’effectif et des choix forts du sélectionneur qui a décidé de miser moins sur certains cadres historiques. Bien que la sélection ait un palmarès respectable, elle se cherche encore. Même si l’équipe joue par séquences un soccer enthousiasmant, elle a du mal à retrouver son efficacité redoutable devant les buts. Toutefois, qui sait si le Costa Rica n’est pas toujours capable d’un coup d’éclat, comme renverser les États-Unis ou le Mexique sur un match ? Il pourrait également créer la surprise.
Le Panama
L’histoire du Panama dans le soccer continental aura longtemps été celle de l’outsider, jusqu’à ce que la sélection s’invite régulièrement dans le dernier carré de la Gold Cup contre toute attente. Il faut croire que ces exploits n’ont visiblement pas suffi à en faire un favori naturel ; peu d’observateurs voient le Panama soulever le trophée à court terme.
La première raison tient à des parcours souvent accrochés où la sélection ne s’est pas toujours montrée supérieure à ses adversaires, malgré sa résilience. La seconde vient de sorties prématurées lors de certaines compétitions internationales. Néanmoins, compter dans ses rangs des joueurs comme Aníbal Godoy, Michael Murillo et Alberto Quintero fait du Panama une équipe à suivre de près.
Le Honduras
Si le Honduras fait partie des sélections les plus régulières de la région en qualifications, il a néanmoins connu des relations compliquées avec la Gold Cup. Battu à plusieurs reprises en phase à élimination directe, le Onze hondurien a tout de même souvent offert une belle opposition, même avec un effectif moins impressionnant que celui des États-Unis ou du Mexique.
La nouvelle génération, encadrée par un staff rajeuni, semble repartir sur des bases similaires. Sauf que cette fois-ci, le Honduras compte dans ses rangs des attaquants capables d’enfiler les buts en club, comme Alberth Elis ou Romell Quioto, qui pourraient bien faire basculer des matchs serrés.